Chers amis du blog,
Merci pour votre fidélité à mes élucubrations "blogiennnes." Nous entamons l'été et juillet pointe, comme il se doit, ses aguicheuses chaleurs caniculaires. Ce fut une année chargée à tous points de vue. Beaucoup de conférences (de Arlon à Bruxelles ), la préparation et les finitions du scénario "Les silences de Médéa" http://www.thesecretsofmedea.org/ dont le tournage est prévu en septembre (sortie : été 2012), un atelier théâtre et la rédaction d'une pièce (en collaboration avec Ben Hamidou) qui se jouera en mai 2012 , la rédaction d'un nouvel essai, la préparation d'un nouveau roman et... Trois enfants qui exigent temps et disponibilité. Bref, une pause s'impose avant un nouveau marathon dès la rentrée de septembre. Je vous souhaite donc à tous de bonnes vacances reposantes, enrichissantes, "reboustantes", vous régénérant l'âme et le coeur et faites de rencontres belles et positives qui égailleront la nouvelle année académique dans huit semaines, déjà !
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mardi 28 juin 2011
lundi 20 juin 2011
La robe de Marylin
Marliyn, victime de son image |
La robe que Marylin Monroe portait dans le film « Sept ans de Réflexion » vient d'être vendue aux enchères 4,6 millions de dollars dans une salle de vente de Beverly Hills. 4,6 millions de dollars pour un drapé blanc et une fermeture éclair. 4,6 millions de dollars soit une somme largement suffisante pour ouvrir une bibliothèque, une école et un hôpital au Darfour, au Tchad ou au Sri Lanka (je n'ose même pas rêver de cette somme pour entreprendre les travaux du sublimissime Hôtel Particulier Losseau classé mais qui tombe en ruine à Mons !!!http://www.facebook.com/home.php#!/pages/Il-faut-sauver-la-Maison-Losseau/104759216275450 )
Que va faire le propriétaire d'une telle fortune avec cette robe, fût-elle celle de Marilyn Monroe ? La regarder ? La porter en fantasmant sur le corps de celle qui s'y glissa jadis et joua les fausses effarouchées sur une grille de métro lorsque la robe s'envola au passage du train en dévoilant ainsi ses jambes ? 4,6millions de dollars... Le rêve n'a pas de prix ! Mais la raison en a, elle (la robe ne fut pas le seul objet mis en vente ce WE à L.A, d'autres objets « mythiques » ayant appartenu à Julie Andrews, Audrey Hepburn etc. ont été vendus ). La raison donc ! Imaginons : je suis riche, très riche et je suis une inconditionnelle de tel ou tel artiste. Un objet lui appartenant est mis en vente (son premier biberon, sa voiture, sa brosse à dent...) je fais l'acquisition de l'objet convoité (payé comme il se doit une petite fortune), je le ramène chez moi et puis... Chez le fan, la groupie, l'admirateur effréné ou le collectionneur frénétique il y a à faire une vraie analyse du psyché, cela répondrait à bien des questions. Dans celles que je me pose, une me taraude plus que les autres : Pourquoi ne nous est-il plus possible, à un moment donné, de voir en l'Autre qu'un être humain avec sa grandeur mais aussi ses failles ? Quand cessons nous de le percevoir comme un simple mortel pour en faire un être immortel ? Je refuse une fois encore de m'improviser psychanalyste mais est-ce une manière, en projetant sur l'autre l'immortalité, d'apprivoiser notre propre mort ? Payer des millions de dollars un objet qui n'a qu'une valeur sentimentale ne serait-il pas comparable au doudou que serre l'enfant dans ses bras, la nuit, pour se sentir rassurer avant de s'endormir ? Hollywood est un leurre, je le sais pour avoir visité les studios Universal. Rien n'est plus factice que l'usine à cinéma. Décors en carton, villages, quartiers reconstitués mais pourtant source de rêve à travers le monde pour des millions de personnes. Wisteria Lane ; factice, Jurasik Park, factice (même ma fille de 7 ans n'a pas eu peur !) Retour vers le futur ; factice...
Que va faire le propriétaire d'une telle fortune avec cette robe, fût-elle celle de Marilyn Monroe ? La regarder ? La porter en fantasmant sur le corps de celle qui s'y glissa jadis et joua les fausses effarouchées sur une grille de métro lorsque la robe s'envola au passage du train en dévoilant ainsi ses jambes ? 4,6millions de dollars... Le rêve n'a pas de prix ! Mais la raison en a, elle (la robe ne fut pas le seul objet mis en vente ce WE à L.A, d'autres objets « mythiques » ayant appartenu à Julie Andrews, Audrey Hepburn etc. ont été vendus ). La raison donc ! Imaginons : je suis riche, très riche et je suis une inconditionnelle de tel ou tel artiste. Un objet lui appartenant est mis en vente (son premier biberon, sa voiture, sa brosse à dent...) je fais l'acquisition de l'objet convoité (payé comme il se doit une petite fortune), je le ramène chez moi et puis... Chez le fan, la groupie, l'admirateur effréné ou le collectionneur frénétique il y a à faire une vraie analyse du psyché, cela répondrait à bien des questions. Dans celles que je me pose, une me taraude plus que les autres : Pourquoi ne nous est-il plus possible, à un moment donné, de voir en l'Autre qu'un être humain avec sa grandeur mais aussi ses failles ? Quand cessons nous de le percevoir comme un simple mortel pour en faire un être immortel ? Je refuse une fois encore de m'improviser psychanalyste mais est-ce une manière, en projetant sur l'autre l'immortalité, d'apprivoiser notre propre mort ? Payer des millions de dollars un objet qui n'a qu'une valeur sentimentale ne serait-il pas comparable au doudou que serre l'enfant dans ses bras, la nuit, pour se sentir rassurer avant de s'endormir ? Hollywood est un leurre, je le sais pour avoir visité les studios Universal. Rien n'est plus factice que l'usine à cinéma. Décors en carton, villages, quartiers reconstitués mais pourtant source de rêve à travers le monde pour des millions de personnes. Wisteria Lane ; factice, Jurasik Park, factice (même ma fille de 7 ans n'a pas eu peur !) Retour vers le futur ; factice...
Des étudiants me demandent parfois : « Quel est votre écrivain préféré ? » je réponds : « je n'ai pas d'écrivain préféré, il y a des livres que j'aime plus que tout mais pas d'écrivain dont l'œuvre serait à ce point parfaite qu'elle susciterait en moi une admiration sans borne». J'aime marilyn Monroe pour sa fragilité, sa candeur, sa sensibilité à fleur de peau mais je déteste cette séduction outrancière qui fit d'elle un objet sexuel déshumanisé. J'admire Christian Bale pour son charme, son charisme, ses grands talents d'acteur mais abhorre ses colères d'une grossièreté sans nom. J'aime Balsac mais déteste sa misogynie etc.
4,6 millions de dollars ! Si j'avais 4,6 millions de dollars je ne sais pas ce que j'en ferais mais je sais ce que je n'en ferais pas !
vendredi 10 juin 2011
L'amour a ses raisons...
![]() |
le Baiser de l'hôtel de ville de Robert Doisneau en 1950 |
Nous disait Blaise Pascal dans ses "Pensées" (1670) en évoquant Dieu. Ce célèbre dicton est devenu aujourd'hui : L'amour a ses raisons que la raison ignore pour évoquer (pardonner ?) les erreurs commisses par amour. Est-ce aussi le cas lorsque la raison de celui qui aime est une part constituante d'un esprit hautement cultivé et critique ? Après avoir évoqué Anne Sainclair sur ma page Facebook et remit en question son soutien désintéressé à Domnique Strauss Khan, certains de mes amis facebookiens sont restés persuadés que seul l'amour dictait ses faits et gestes.
Jusqu'où une femme peut-elle aller pour l'amour d'un homme ?
Les sentimentales diront qu'il n'y a pas de frontière à l'amour, car s'il est sincère, il est absolu et sans limite. Sans limite, cela voudrait donc dire qu'il dépasse l'entendement et la réflexion. Ce qui n'est pas réfléchi ouvre les portes à tous les débordements, à toutes les outrances. Michelle Martin était-elle à ce point amoureuse de Marc Dutroux pour avoir accepté sa pédophilie meurtrière ? Idem pour Monique Olivier, épouse de Michel Fourniret ( tueur en série, principalement sur de femmes et des jeunes filles) ? Qu'en est-il d'Eva Braun, la femme d'Adolph Hitler qui accepta de se suicider avec lui le 30 avril 1945 au lendemain de la signature de leur acte de mariage ? Dans un récent article, j'ai lu aussi que de nombreuses femmes rêvaient de trouver un mari dans le couloir de la mort des prisons américaines et que le phénomène était tel, que des chercheurs tentaient de comprendre pourquoi les pires criminels recevaient tant de propositions de mariage (le plus grand nombre de proposition viendrait de Grande Bretagne et des Pays-Bas !!!) Il y a là chez l'humain et chez la femme en particulier une part de mystère qui laisse perplexe la romancière que je suis. Même s'il est objectivement possible de trouver des circonstances atténuantes à ces « amoureuses » singulières, il est subjectivement difficile de comprendre le bonheur et la joie qu'elles en retirent, somme toute, quand même, finalité de l'état amoureux. Être amoureux c'est une promesse de bonheur pour soi et le sujet de cet amour, c'est trouver en l'autre cette meilleure part de soi-même, c'est le placer sur un trône inaccessible parce qu'il est unique, inégalé et inégalable. Aimer c'est comprendre qu' « il » est, à lui seul, la concentration de tout ce que l'Homme a de meilleur. Aimer c'est comprendre pourquoi on existe et quel but donner à sa vie. Il y a en l'amour de l'admiration, de la sublimation, une attraction positive qui est d'abord et avant tout une réverbération de ce que chacun(e) recèle en lui. La fascination pour un Dutroux, un Mussolini, un Hitler, un meurtrier, un violeur ou un terroriste est un sentiment malsain qui ne peut en aucun cas être associé à de l'amour.
jeudi 2 juin 2011
Le vitriol comme arme de vengeance


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