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mardi 22 mars 2011

Marine Le Pen "Une fausse dure " ?


Les sociétés modernes sont multiculturelles, le FN n'y pourra jamais rien.

Marine Le Pen « une fausse dure » ?


C'est ce que titre le site « 24 heures actu.com » lorsqu'il évoque la présidente du Front National français. Georges Kiejman (grand avocat au barreau de Paris et ex ministre de gauche) explique que la fille de Le Pen est une « fausse dure » puisque elle a aidé de nombreux sans papiers à être régularisés durant ses débuts d’avocate. Il aurait déclaré à Michel Denisot et Jean-Michel Apathie, au Grand Journal de Canal Plus « La seule manière de descendre Marine Le Pen, c’est de révéler qu’elle a beaucoup de cœur car quand elle était jeune avocate et qu’elle était commise d’office pour des étrangers en menace d’expulsion, je peux vous dire qu’elle se battait comme une folle pour qu’on n’arrive pas à les expulser ! Il faut la démolir par sa faiblesse, elle est une fausse dure ! »

Depuis quelques jours les sondages la donne favorite pour les élections présidentielles de 2012. Que penserait son électorat s'il se révélait qu'en effet elle s’est battue pour obtenir des papiers à des clandestins ? En même temps, elle pourrait aussi, paradoxalement, bénéficier d’une image plus humaine que sont père et du coup « déculpabiliser » ceux qui vote FN.
Le discours anti-républicain du FN séduit de plus en plus de français. Ce matin, le Premier ministre appelle les électeurs de sa majorité à « voter contre le Front national » en cas de duel PS-FN, alors que Nicolas Sarkozy préfère laisser ses électeurs « libres » de choisir. Sur Challenge's.fr un article intéressant résume en quelques mots le choix de ces électeurs FN. Il y a eu « LA FRACTURE SOCIALE », dénoncée par Jacques Chirac, puis « La France d'en haut et la France d'en bas », de Jean-Pierre Raffarin. L'analyse de la rupture entre le peuple et les élites s'enrichit d'un nouveau concept : « Le monde d'à côté ». Marine le Pen sait quel discours il faut tenir pour séduire et apaiser la population qui se paupérise de plus en plus. Grande rhétoricienne, elle répondra à Dany Boon qui l'a vivement critiqué : Plus les artistes, qui sont d'ailleurs de plus en plus nombreux à aller planquer leur argent à l'étranger, s'expriment contre le Front National et plus le Front National monte. Quel culot, quand on sait que cette femme a vu le jour à Neuilly et grandi à Saint-Cloud, dans un château estimé à ... 6, 45 millions d'euros !







vendredi 4 mars 2011

Mon nouveau roman paraîtra dès le 15 mars prochain

L'INSPIRATION

L'INSPIRATION

Pour ceux à qui la langue de shakespeare fait défaut :
"Le but de la vie n'est pas de se trouver mais de  se créer"


L'un des grands mystères de l'écriture reste, pour le lecteur comme pour l'écrivain, le ou les éléments qui nourrissent l'inspiration. Mes jeunes lecteurs dans les classes m'interrogent souvent sur ce qui me pousse à l'écriture et comment ce qui m'y pousse prend vie sous la forme de mots et de phrases. « Vous arrive-t-il de connaître l'inspiration en faisant vos courses ou la vaisselle ? Vous arrive-t-il de vous lever la nuit pour écrire ? ». Les écrivains répondent qu'il n'y a pas de règles en la matière. Tous fonctionnent différemment et sont sous l'influence de différents éléments qui favorisent ou pas l'inspiration. Certains écrivent quand ils vont mal, certains ne peuvent écrire que s'ils vont bien, d'autres encore écrivent quels que soient leurs états d'âme. Il existe des écrivains sujet à un besoin urgent d'écrire (à la piscine, dans un bistrot) d'autres doivent se mettre en « état » d'écriture.
Se mettre en « état » d'écriture est la méthode la plus répandue parmi les mères écrivaines. La maternité happe, dévore chaque moment de la journée. Quel que soit l'âge des enfants ( à fortiori lorsqu'ils sont encore à la maison) notre esprit est sans cesse préoccupé par les éléments qui concernent leur quotidien, leur bien-être et ceux relatifs à leur avenir et à ce qui pourra être construit aujourd'hui pour l'équilibre de demain. Le sport de l'un et de l'autre, les réunions de parents à l'école, les rendez-vous chez les copains, les orthodontistes, les logopèdes, les professeurs particulier... Les courses chez l'épicier, le boucher et en grande surface qui accaparent une journée entière de la semaine lorsque l'on est organisée ou dix fois par semaine lorsqu'on l'est moins. La cuisine où il faut exceller et innover sous peine de voir votre préparation jugée de banale et routinière. Le ménage et notamment le salon, témoin des soubresauts des buts marqués dans le match de football visionné la veille. Etc, etc. Évidemment, plus il y a d'enfants plus ces tâches sont décuplées. (Je n'oublie pas les « écrivaines grands-mères » qui doivent elles aussi faire preuve d'une grande disponibilité et souplesse si elles ne veulent pas être taxées de mauvaises grands-mères)
L'inspiration ? Il faut la susciter, la provoquer, se l'autoriser ! J'y consacre un chapitre dans « Écriture et Maternité ».