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mardi 10 janvier 2012

Bertrand Cantat au Manège

Communiqué de presse

Bertrand Cantat au Manège
Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Nous prenons la liberté de vous écrire notre indignation et notre refus des violences exercées à l’égard des femmes, ici comme partout dans le monde.
Pour vous rappeler aussi que dans nos civilisations occidentales avancées, 20% des femmes, toutes classes sociales confondues, subissent au cours de leur vie des violences physiques ou psychiques, graves et répétées, de la part de leur conjoint ou de leur compagnon.
6 par mois, c’est le nombre de femmes qui, en France, succombent sous les coups de ceux-ci.
Monsieur Cantat a alimenté cette sinistre comptabilité.
Qu’il se retrouve (en toute légalité puisqu’il a accompli la peine à laquelle il a été condamné) aujourd’hui sur la scène d’un spectacle auquel on attribue une dimension internationale et qu’il y figure en haut de l’affiche, contribue pourtant à la banalisation d’actes innommables, voire à leur compréhension et à leur pardon.
Pour notre part, nous considérons comme stupéfiant et atterrant qu’une institution culturelle de l’ampleur du Manège de Mons (qui sera en outre le fer de lance de Mons 2015), copieusement financée par les pouvoirs publics de la Communauté Wallonie-Bruxelles, de la Ville de Mons et de la Province du Hainaut – dont des représentants siègent d’ailleurs dans les organes de décision – ait choisi d’accueillir le spectacle de Sophocle mis en scène par Monsieur Mouawad et de tolérer, ainsi, sur son plateau une présence significative et d’importance de Monsieur Cantat.
Théâtre des Rues
20, rue du Cerisier - 7033 Cuesmes

2 commentaires:

  1. M'en fous, moi je vais le voir, et avec un immense plaisir, et tant pis pour vous.

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  2. Déjà, vous avez tout faux.

    La peine était de 8 ans. Les 4 ans de liberté conditionnelle sont comprises dans la peine. Veuillez revoir votre droit ! La loi est la même pour Tous !

    Cela aurait servi à quoi de laisser Bertrand 4 ans de plus en prison ? De le rendre encore plus malheureux qu'il ne l'était déjà. Le cas était unique (pour un Amour unique) et Bertrand n'était pas un élément dangereux pour notre Société.

    C'est bien beau de baver sur les Autres, sur Cantat, sur une Histoire d'Amour qui, certainement a dérangé beaucoup de monde sur notre Terre.

    Vous voulez absolument une preuve sur Cantat et "ses femmes battues" mais il n'y en a jamais eu car il n'y a jamais rien eu, d'après Maître Metzner.

    Vous ne comprenez donc pas qu'une baffe peut découler d'une altercation entre un homme et une femme qui s'aimaient à la hauteur de tout ce que l'on peut imaginer.

    Mais il faut bien trouver une personne célèbre pour en faire le symbole. N'avez-vous pas honte de dire que Monsieur Cantat a alimenté cette sinistre comptabilité ? C'est vous et uniquement vous qui l'alimentée ! On en croise certainement des pires que Lui, dans nos rues de tous les jours. Des pires que Lui, oui, qui frappent sans avoir connu cet amour-là !

    Il y en a, il y en a eu et il y en aura encore des baffes reçues dans ce monde et elles ne font pas pour autant des Humains des criminels !

    Vous contribuez à la destruction d'un Homme qui n'a voulu, cette nuit-là, qu'une seule chose : calmer son Amour, calmer la femme qu'il aimait.

    Et rien que pour çà, son âme seule à Bertrand saura mesurer la souffrance qu'il portera jusqu'à la fin de ses jours.

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